En août 2011, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a pris l’option de bancariser les opérations de paie des agents et fonctionnaires de l’Etat. Une année plus tard, soit en 2012
Le gouvernement congolais signait un protocole d’accord avec l’Association Congolaise des Banques "ACB". Objectifs maîtriser les effectifs du personnel émargeant au budget de l’Etat ainsi que le volume financier de la masse salariale correspondante, à travers la réduction des irrégularités du fichier unique de la paie, le blocage des doublons et la détection des fictifs.
En sept (7) d’application, des nombreux analystes économiques pensent qu’en confiant l’opération aux différentes banques commerciales, l’Etat congolais a beaucoup perdu. Alors qu’il possède ses institutions financières, dont la plupart sont en faillites et les agents croupissent dans la misère.
Le recours aux institutions financières étatiques telles que la CADECO, la Banque Centrale à travers ses antennes provinciales, aurait permis à celles-ci de se doter des moyens de subsistance et relancer leurs activités. Mais aussi renforcer l’efficacité de ces institutions financières, faciliter la gestion financière des ETD dans le cadre de la décentralisation à travers l’accroissement des agences.
Deuxièmement, cette possibilité permettrait à l’Etat de prendre en charge ces frais et épargnerait les agents et fonctionnaires de l’Etat à payer le frais bancaire compte tenu de la modicité de leurs enveloppes salariales.
Bien que bénéfique pour les agents et fonctionnaires de l’Etat, la bancarisation mériterait une évaluation après sept ans de son application.
Pour rappel, quinze (15) banques sont concernées par la bancarisation: SOFIBANQUE, ADVANS, BCDC, BGFI BANK, RAWBANK, FIBANK, ECOBANK, FBN BANK, ACCES BAN, AFRILAND, BIAC, BOA, PROCREDIT, TMB, UBA.
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